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 Communiqué du 15 novembre 2008

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AuteurMessage
Sake




Masculin
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Localisation : Amiens
Emploi / Parti ou bord politique Politique : Licence Administration publique (L3) / Parti Ouvrier Indépendant (POI)
Date d'inscription : 23/11/2008

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MessageSujet: Communiqué du 15 novembre 2008   Communiqué du 15 novembre 2008 EmptyDim 23 Nov - 4:15

PARTI-OUVRIER-INDEPENDANT
87 rue du Faubourg-Saint-Denis
75010 PARIS
Tél. : 01.48.01.85.85
parti-ouvrier-independant@orange.fr
COMMUNIQUE
15 novembre 2008

Le Parti ouvrier indépendant (POI) constate que dans la grave crise qui frappe l’économie mondiale et qui rejaillit sur tous les aspects des conditions de vie et de travail de la population laborieuse, le rôle négatif de l’Union européenne est chaque jour davantage mis en évidence. Le Parti ouvrier indépendant (POI) prend acte de la décision du nouveau « Parti de gauche » lancé par Jean Luc Mélenchon et Marc Dolez de proposer, s’agissant des prochaines élections européennes, la « constitution d’un front des gauches (…) sur une ligne claire de refus du traité de Lisbonne et de construction d’une autre Europe ».
Le Parti ouvrier indépendant (POI) ne peut que se féliciter de cette prise de position contre le traité de Lisbonne, ce dernier n’étant qu’une nouvelle version de la « Constitution européenne » rejetée par le vote NON majoritaire au référendum du 29 mai 2005.

Il convient toutefois d’établir que les coups portés contre la classe ouvrière, la jeunesse et la démocratie ne le sont pas en application d’un traité de Lisbonne qui à ce jour n’est pas ratifié, mais en application du traité de Maastricht en vigueur qui permet toutes les mesures prises par les institutions — Union européenne, Parlement européen, Banque entrale européenne — que celui-ci a édifiées.

- 360 milliards d’euros sont offerts par le gouvernement aux banquiers et spéculateurs faillis : c’est en application de la décision de l’Union européenne de livrer 1 700 milliards d’euros, au titre de l’article 87 du traité de Maastricht

- Des entreprises ferment tous les jours, des milliers d’emplois sont supprimés, des branches entières disparaissent : aucune mesure n’est prise par les pouvoirs publics pour bloquer les licenciements au nom du respect du principe de « concurrence libre et non faussée » (pire : le gouvernement contribue à ce désastre par la suppression de 50 000 emplois dans l’enseignement, 20 000 dans les hôpitaux, le non remplacement des départs en retraite dans la fonction publique…).

- Contre-réforme Darcos liquidant l’enseignement public, contre-réforme Boutin démantelant les HLM, contre-réforme Bachelot liquidant la Sécurité sociale de 1945 et les hôpitaux publics, privatisation en cours de la poste associant les syndicats dans la commission Ailleret, remise en cause des statuts des cheminots, allongement de l’âge de départ en retraite à 70 ans, remise en cause du régime assurance chômage, mise en jachère généralisée dans l’agriculture, étranglement des communes soumises au principe de subsidiarité, dislocation de l’unité de la République dans le cadre de la « régionalisation » européenne… : toutes ces contre-réformes découlent sans exception des directives et autres lignes directrices décidées par l’Union européenne dans le cadre, en particulier, du respect du « pacte de stabilité » inscrit dans le traité de Maastricht.

Répétons-le : la crise mondiale du système capitaliste débouche sur une avalanche de mesures destructrices prises par le gouvernement Sarkozy dans le cadre de l’Union européenne pour faire payer aux salariés, à leur famille, aux retraités, les conséquences d’une crise dans laquelle ils n’ont aucune responsabilité. Et tout cela pour offrir 360 milliards d’euros aux spéculateurs, qui les utilisent pour continuer à spéculer et faire disparaître en fumée chaque jour des milliards d’euros sur les places boursières.

Un plan d’urgence s’impose pour éviter la catastrophe en cours. Il se concentre dans quatre séries de mesures :
1 – Bloquer tous les plans de licenciements et suppressions d’emplois sans hésiter, pour l’imposer, à nationaliser les entreprises concernées.
2 – Bloquer toutes les contre-réformes en cours.
3 – Abroger le plan de renflouement des capitalistes et spéculateurs, et affecter les 360 milliards d’euros à un plan de création d’emplois et de sauvegarde de la population laborieuse.
4 – Ces mesures ne sont possibles que si on cesse de se soumettre à la Banque centrale européenne, au Parlement européen, au traité de Maastricht et à l’arsenal des directives : il faut rompre avec l’Union européenne et ses institutions, c’est là, la seule condition pour jeter les bases d’une union libre et fraternelle des peuples de toutes les nations d’Europe.

Il y a urgence à dire non à la dictature de l’Union européenne. C’est sur cette ligne que le Parti ouvrier indépendant (POI) — dont la position à propos des prochaines élections européennes sera déterminée au prochain Conseil fédéral national de janvier 2009 — est disposé à rencontrer tous les partis et organisations qui sans nécessairement partager toutes ses positions s’engagent dans la voie de la remise en cause de l’Union européenne.

Paris, le 15 novembre 2008
Les secrétaires nationaux du POI
Claude Jenet, Gérard Schivardi, Jean Markun, Daniel Gluckstein
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